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amiens:rues

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Une petite compilation de l'origine des noms de rue à Amiens, basé notamment sur les archives d'Amiens Forum : http://amiens.fr/infos/publications/amiens_forum.html

  • square Aimé Césaire : square situé à proximité de la rue Charles-de-Foucault (proche du Gaumont), baptisé en avril 2009. Hommage au poète. Aimé Césaire sur wikipedia
  • rue du Pinceau : rue donnant sur la rue Jules Barni. Son nom vient d’un lieu qui reliait la vallée de la Somme marécageuse aux zones habitées : Ie « plain sault », c’est-à-dire un gué, en vieux picard – un « saut » pour franchir un marécage. Par déformation, il est devenu « Pinceau ».
  • rue Vulfran-Warmé : Son nom vient d'un journaliste, né à Amiens en 1797, fondateur de La Sentinelle pircarde, critique vis-à-vis des pouvoirs politique et regligieux, favorable à la laïcité. Il fut le premier directeur d'une école primaire publique à Amiens, adminsitrateur de la Caisse d'Epargne, et fut élu municipal en 1834, avant de mourir l'année suivante.
  • rue de la Contrescarpe : La contrescarpe était un fossé longeant les fortifications médiévales d’Amiens. Celles-ci furent démantelées entre 1822 et 1845. Le fossé existe toujours : c’est le passage de la voie de chemin de fer vers Rouen et Calais.
  • rue Vasocan : Né à Amiens vers 1500, il fut un grand imprimeur parisien. Cette rue a aussi abrité la rotative du quotidien Le Parisien libéré dans les années 1970.
  • rue Dewailly : À ne pas confondre avec Louis, l’ancien maire d’Amiens mort en avril 1892. LA rue prend son nom de Noël François Dewailly, né en 1724. Membre de l’Institut, lexicographe, il fut l’auteur d’un traité de grammaire classique.
  • place Léon Debouverie : Place située derrière l'hôtel de ville (dans sa configuration actuell). Arrivé à Amiens en 1927, il crée une société de négoce de carburants et lubrifiants pour véhicules à moteur. Nommé « maire » pendant l'occupation par le gouvernement de Vichy. Il refuse de signer les ordonnances de la Kommandantur, et se trouve arrêté par un tribunal militaire. Aprs la libération, il est élu député de l’Assemblée constituante, en 1945. Il est élu à la mairie en 1947. Il meurt le 10 mars 1950.
  • rue Baudoin d'Ailly : Cette rue porte le nom du chevalier,seigneur de Picquigny et vidame d'Amiens. Ce militaire qui combattait au nom de son évêque fut tué lors de la bataille d'Azincourt (Pas-de-Calais), en 1415.
  • place de la Barre : En 1756, à Abbeville, le chevalier de la Barre fut condamné à mort pour avori chanté des chansons libertines et ne pas s'être décoiffé au passage d'une procession religieuse. Louis XIV lui refusa sa grâce. L'homme eut les mains et la langue coupées avant de tendre son coup sur le billot. Voltaire déonça l'injustice. Ils est devenu l'amblême des libres penseurs.
  • rue Becquestoile : Madame Becquétoile, habitante de Saint-Ricquier, se rangea avec les soldats de François 1er pour combattre l'armée impériale de Charles Quint. Elle arracha un étendard à l'ennmi et contribua à sa défaite.
  • rue de Grâce : Autrefois s'y trouvait la ferme de Grâce, où les habitants allaient chercher lait, beurre et oeufs.
  • rue Emile Bourgeois : Ce nom est celui d'un chansonnier picard qui vécut de 1826 à 1877.
  • rue de la Ruellette : La plus petite rue d'Amiens.
  • école Julia et René Lamps : Située rue Mercey. Deux grands résistants qui se sont battus pour Amiens et la liberté de tous pendant la Seconde Guerre mondiale. René Lamps fut maire d’Amiens de 1971 à 1989.
  • rue Jean-Baptiste Legrand-Daussy : Cet Amiénois, né en 1737, ordonné prêtre chez les Jésuites, fut membre de l’Institut et conservateur

de la Bibliothèque nationale de France. Parmi ses oeuvres, on trouve une Histoire complète de la poésie française. Il mourut en 1800.

  • place Alphonse Fiquet : C’est l’un des grands Amiénois de la IIIe République, avec Jules Barni, René Goblet, Jules Lardière, Paul Tellier. La plus grande des places d’Amiens porte son nom: celle de la gare SNCF. Né en 1841, il avait 29 ans lorsque les Prussiens envahirent la

France. Il prit les armes pour combattre devant Amiens alors que l’armée française ne cessait de reculer. Il se distingua au Parlement, dont il fut membre pendant vingt-trois ans, comme député et sénateur. Radical-socialiste, il fut un farouche partisan de la loi de séparation des Églises et de l’État (1905). Il vouait une véritable passion à sa ville natale où il fut élu maire à six reprises. Il n’eut pas le temps d’achever son dernier mandat, et ne sut pas l’issue victorieuse de la Grande Guerre puisqu’il mourut brutalement à Paris en 1916.

  • rue Paul Tellier : Né en 1854, mort en 1904, c’était un entrepreneur de maçonnerie. Sa position de chef d’entreprise ne lui avait jamais fait oublier ses origine ssociales très modestes. Pendant dix ans, il présida le conseil des prud’hommes de la Somme, veillant à ce que les ouvriers soient bien défendus et protégés. Sénateur, il exerça le mandat de maire d’Amiens de 1897 à 1903, succédant à Alphonse Fiquet, et remplacé par lui aux élections municipales suivantes.
  • rue Denis Papin : Noms de rue en relation avec la proximité de la gare du Nord. Les premiers trains utilisaient la vapeur. Il est donc logique que le découvreur de cette énergie, Denis Papin soit honoré dans le quartier.
  • rue Stephenson : Ingénieur britannique qui mit au point la première locomotive et popularisa le transport ferroviaire. Les cheminots lui

doivent toute l’histoire héroïque des anciennes locos qui inspirèrent de nombreux films, dont La Bête humaine, adapté d’un roman d’Émile Zola.

amiens/rues.1319571556.txt.gz · Dernière modification: 2011/10/25 21:39 par domi